jeudi 16 juin 2011

Nadine Morano elle est comme moi

 1 – elle se prend pas la tête avec l’actualité,

2 – elle préfère de loin la variété française (même si elle a encore de grosses lacunes sur le répertoire de Renaud).

Ceci dit, malgré toute l’amitié que je lui porte, je dois quand même avouer que moi, même avec mon intérêt presque nul pour les histoires d’espionnage industriel – surtout dans le domaine automobile (ce n’est pas pour rien que j’ai raté mon permis à peu près autant de fois qu’il y a de mois dans l’année) -, eh bien j’avais DEJA entendu parler de l’histoire de Renault et de Carlos Ghosn.

Bien sûr, je suis incapable de raconter quoi que ce soit sur la question, mais j’en connais suffisamment pour savoir que si l’on aborde le sujet devant moi lors d’un dîner mondain rempli de gens très sérieux et très compétents (au secours !), j’évite soigneusement de prendre la parole (mon tour pour briller dans la conversation attendra).

Et si jamais je me trouve poliment mais fermement invitée à donner mon avis et qu’aucune stratégie de repli n’est plus envisageable (j’ai déjà fini mon verre de vin car je suis alcoolique et je ne peux donc plus faire diversion en le renversant malencontreusement sur le pantalon de mon voisin), alors j’adopte la stratégie gagnante du flou artistique, qui repose sur une connaissance approfondie de l’âme humaine :mon interlocuteur n’entend jamais QUE ce qu’il s’attend à entendre, SAUF si le contenu du message est vraiment trop trop différent. 

Une rapide application pratique :

  • question : l’affaire Renault, tous coupables sauf Carlos Ghosn ?

  • réponse conseillée quand on n’en sait rien : n’est-ce pas un peu facile de distribuer des bons et des mauvais points aux uns et aux autres sur un sujet aussi complexe ?

Mais évidemment, pour ça, il faut déjà être en mesure de cerner un minimum la question que l’on vous pose…

Allez, on pardonne tout à une jolie femme !

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