vendredi 30 septembre 2011

Messieurs, il faut arrêter ça tout de suite !

- les chaussettes de sport blanches avec un pantalon sombre,
- la cravate violette sur chemisette jaune,
- le mousqueton de clefs accroché à la ceinture,

ça, Dieu merci, il me semble que c'est acquis.

Une large partie de la gent masculine a manifestement compris que ce genre de coquetteries, non, il ne faut pas.

Mais pour ce qui est du sac à dos par-dessus le costume, une petite admonestation paternelle paraît plus que nécessaire.


Cela fait plusieurs fois que je croise des working men affichant publiquement cette énorme faute de goût.

A les voir se pavaner sans complexe au beau milieu de la rue, il est d'ailleurs à parier qu'ils ne réalisent même pas eux-mêmes l'atrocité de leur tenue...

Mais messieurs, qu'on vous le dise : si Superman peut se permettre de porter un slip par-dessus son collant sans avoir l'air ridicule, rares sont les hommes qui conservent un tant soit peu de crédibilité auprès du beau sexe en arborant un sac à dos par-dessus leur costume.

Pourquoi ? Parce qu'on n'associe pas impunément deux éléments vestimentaires ou para-vestimentaires absolument incompatibles.

Avec un costume, vous renvoyez l'image d'un homme adulte, responsable, successful ; celui sur l'épaule de qui on peut s'appuyer quoi qu'il arrive.

Avec un sac a dos, c'est votre côté baroudeur, aventurier que vous affirmez ; c'est un peu la promesse qu'on ne s'ennuiera pas avec vous.

Mais affublez l'homme le plus viril du monde d'un costume rehaussé d'un sac à dos : vous le voyez illico prendre l'apparence douloureuse d'un grand ado mal grandi, totalement perdu entre des aspirations contradictoires d'adulte en devenir (= costume) et d'enfant sur le point de disparaître (= sac à dos)...

Bref, quelqu'un qui a déjà bien trop de mal à se comprendre et à s'assumer lui-même pour représenter autre chose aux yeux d'une femme dotée d'un minimum d'équilibre qu'un horrible boulet en puissance.

Immaturité affective, incapacité à s'adapter, absence totale d'assurance...

 

Vous voilà devenu un vrai repoussoir à filles au même titre que l'informaticien boutonneux à lunettes ou que le bavard impénitent fan de formule 1.


sac à dos

 

Alors, par pitié, rangez ce vilain sac à dos à la cave et n'en parlons plus !

 

jeudi 29 septembre 2011

Ils sont pas bêtes au C.I.C.

Pendant que tout le monde regarde avec effroi le CAC 40 s'affaisser un peu plus chaque jour en s'interrogeant sur le moment où il faudra vraiment aller retirer tout son argent avant les autres, il y a au moins une banque qui réfléchit aux bonnes solutions.


Bon, il se trouve que ce n'est pas la mienne, et que quand bien même ce serait la mienne, je fais partie de cette frange de la population dont les économies bancaires sont juste assez importantes pour lui permettre de prétendre à un mini-prêt à maxi-taux-d'intérêts chez Cofidis (à rembourser sur 15 ans), que les soubresauts boursiers laissent en définitive relativement indifférente...


Mais comme je suis très altruiste et que le malheur des autres me touche énormément, je ne peux m'empêcher de compatir au sort de tous ces gens financièrement très responsables, eux, - comme l'attestent leur PEL bien garni et le formulaire ISTGF* mis chaque année à leur disposition par Bercy -, qui sont en général obligés d'adopter une autre nationalité pour raisons fiscales (comme Johnny Hallyday) ou acculés a frauder le fisc (comme Yannick Noah ou Florent Pagny).


Tout ça pour dire que l'initiative prise par le C.I.C. pour remédier à sa modeste échelle à la crise actuelle, en gonflant légèrement (de quelques millions d'euros tout au plus) les frais bancaires de l'un des dignes membres du corps pharmaceutique - dont on sait qu'ils dorment tous sur des oreillers entièrement rembourrés de billets de 500 euros extorqués à des vieilles dames hors d'état de se défendre -, me paraît fort louable.


Si tout le monde était capable d'y mettre un peu du sien comme le C.I.C., juste pour que le monde bouge, c'est sûr qu'il irait sans doute rudement mieux.

 

*Impôt Sur la Très Grosse Fortune

mercredi 28 septembre 2011

On dit beaucoup de mal de la SNCF

Trop, sans doute, au goût de certains de leurs meilleurs syndicalistes. 

 

Comment s'étonner ensuite de les voir se mettre en grève quand il s'agit pour eux du seul moyen de protester contre des rumeurs aussi fantaisistes et dénuées de sérieux qu'un inspecteur des impôts lâché en plein contrôle fiscal ? 

 

Comment s'étonner que leurs trains arrivent avec des retards quasi-systématiques quand leur esprit se trouve parasité par un flot ininterrompu de doléances d'usagers du service public en mal de sensations fortes ? 

 

Heureusement qu'il existe encore certaines personnes dotées de suffisamment de rectitude morale pour ne pas avoir peur de clamer haut et fort les mérites de la SNCF, et même pour lui dédier carrément un article-hommage en bonne place dans leur blog...

 

Si vous avez entre 26 et 30 ans, que la vie ne vous a pas encore doté de 5 ou 6 rejetons, que votre seule expérience (douloureuse) du monde militaire remonte à la J.A.P.D., que vous n'êtes pas lourdement handicapé, et enfin que vous n'avez pas eu la chance de naître dans un train, bref, si vous aviez tout simplement le droit, jusqu'à hier, de payer plein pot votre billet SNCF en vous efforçant de conserver la maîtrise de vos nerfs en dépit du montant à trois chiffres figurant sur votre reçu de carte bancaire, alors vous aurez sans doute compris de quoi je m'apprête à parler ici. 

 

Mais pour ceux qui ne feraient pas partie de ce petit groupe d'initiés (de privilégiés ?), sachez juste que la SNCF, pour célébrer les 30 ans du lancement du TGV, a mis en vente 400.000 cartes de réduction à destination des 26-30 ans, leur offrant les mêmes avantages que la célèbre carte 12-25 ans. 

 

Plus efficace que la crème anti-rides du soir, que la séance de gymnastique suédoise du dimanche matin, que la cure thermale des prochaines vacances de Pâques à Bénodet, la SNCF vous offre ainsi une 2nde jeunesse pour le même prix que la 1ère !


Alors, c'est presque de bon cœur qu'on lui pardonne d'avoir dû se lever plus tôt que d'habitude pour aller chercher sa carte de réductions à la gare, en plein vent, alors qu'il faisait encore nuit noire, histoire d'être bien sûr d'arriver avant que tout le stock ne soit écoulé, tout ça parce que le webmaster SNCF n'a pas été capable de programmer de manière suffisamment correcte le site d'achat en ligne qui s'est du coup retrouvé totalement paralysé en raison de l'affluence exceptionnelle suscitée par cette opération. 

 

Pour 5 ans de jeunesse en rab, qui aurait le mauvais goût de faire son difficile ?


12-25

 

SNCF, merci.  

lundi 26 septembre 2011

C'est nous qu'on a le plus beau

Ok, le concours de post-its est fini depuis longtemps. 


Mais il n'empêche que le space invader monochrome, bleu cobalt, réalisé par ma cobureau est vraiment très chouette.

 

Et en façade d'un immeuble haussmanien, il présente à lui seul infiniment plus de charme que tous les personnages multicolores et criards présents sur les sordides tours babylonesques de la Défense dans lesquelles s'entassent chaque jour des milliers d'agents Smith dépressifs en costume.  

 

space invader

 

Reste plus qu'à convaincre le propriétaire des lieux de l'adopter lui aussi...


(Le travail de sensibilisation artistique pourrait être long)

dimanche 25 septembre 2011

Comment choisir un vin lorsqu'on ne s'y connaît pas...

... et qu'on est invité à une soirée réunissant moult gens qui s'y connaissent vraiment très très bien (ou en tout cas qui font très très bien semblant de s'y connaître) ? 


Vous les avez forcément déjà rencontrées, ces personnes un peu bizarres qui scrutent leur verre d'un air aussi grave et concentré que si le sort de la Terre entière reposait entre leurs mains, et qui se sentent obligées de commenter en termes parfaitement obscurs le breuvage qui leur est servi avant même de le boire.


... Hmm, belle brillance, beaucoup de personnalité...

... Hmm, grande pureté d'expression...

... Hmm, construction séduisante, équilibre parfait...


Personnellement, cet étalage de connaissances alcooliques oenologiques a le don de me mettre parfaitement mal à l'aise.


Car curieusement, lorsque l'un des convives se lance dans ce petit numéro, au lieu de le regarder d'un air narquois et de rire sous cape de son érudition stérile, je me sens moralement tenue de l'imiter en tous points en examinant à mon tour d'un air suspicieux le contenu de mon verre, alors que c'est à peine si je distingue en temps normal un Cubi d'un Château Margaux...


Mais revenons à l'objet de cet article.


Le pire, c'est encore - et de loin - le moment où seul face aux centaines de bouteilles qui occupent le rayon vins de votre supermarché, vous avez la responsabilité de choisir LA bouteille qui accompagnera le repas. 


Vous ne pouvez plus faire illusion. 


Non seulement c'est sur vous que repose la réussite ou l'échec de la soirée, mais en plus, c'est votre image et votre réputation que vous jouez à travers ce choix. 


Vous ne parvenez évidemment pas à chasser de votre esprit la moue dédaigneuse de Gérard, membre actif d'un club de dégustation de vins depuis bientôt 5 ans, découvrant votre bouteille. 


Dans une telle situation, l'important est de ne pas se laisser paralyser par la peur. Il est impératif de réagir très vite. 


Moi, je m'efforce de conserver mon sang froid, et après avoir repéré les vins situés dans la fourchette de prix correspondant à mon budget provisionnel, je détermine mon choix en fonction des qualités esthétiques de l'étiquette. 


Et là, pour tout vous dire, je privilégie plutôt les grands châteaux entourés de vignes, imprimés en vert sur fond blanc. 


Car vous l'aurez compris, j'ai un sens artistique très développé (j'ai un bac L d'ailleurs). 


Et si Gérard n'est pas content, eh bah tant pis pour lui.

 

Il n'était pas si beau que ça après tout...

vendredi 9 septembre 2011

Table ouverte le 24 septembre prochain

Il y a un peu plus d'une semaine, Bruno G**** m'avait annoncé qu'il était bien partant pour venir fêter mes 48 ans, dans ma nouvelle maison, le 24 septembre prochain

 

Je m'imaginais déjà un tête-à-tête romantique avec lui (pétales de roses et coupe de champagne), mais c'était sans compter sur l'amitié que me porte Marie-France B****, qui a également décidé de venir me rendre visite à cette même date : 

 

« Bonjour,


Merci beaucoup pour l'invitation. 
C'est avec plaisir que je serai parmi vous samedi 24 septembre prochain.

A bientôt.

Cordialement,

Marie-France B**** 
»

 

Je ne sais pas combien d'autres convives vont encore venir gonfler le nombre de mes invités pour le 24 septembre, mais il va falloir que je commence sérieusement à réfléchir à ma liste de courses...

Ma cousine Marine s'est mariée il y a une semaine

C'est ce que j'ai appris hier par mes parents, qui en avaient été eux-mêmes informés environ une heure avant, via le mail mensuel de ma tante (la mère de la mariée, ndlr)

Si j'avais été un peu plus attentive, j'aurais certes pu deviner un peu plus tôt qu'il se tramait quelque chose du côté de la bénédiction républicaine de l'union conjugale.


Il aurait tout simplement suffi que je jette un bref coup d'oeil sur le wall de Marine. 

Je me serais alors rendue compte que le 17 août dernier, une de nos cousines communes lui avait laissé un petit message, fort sympathique ma foi, qui m'aurait mis, je crois, la puce à l'oreille :

« bonne fete Marine!!!!!!!!! ♥♥♥♥ desolee du retard,
je pense bien a toi... bientot le grand jour!!! » 

(attention, contrairement à ce que vous pourriez penser, l'auteur de ce message a plus de 30 ans : le style kikoulol n'est pas le monopole de l'âge ingrat)

Mais comme je suis assez peu assidue sur facebook en ce moment (il faut dire qu'entre l'Amour est dans le préMasterchef et Koh Lanta, mon temps est compté), je suis totalement passée à côté de l'information... 

Et c'est bien dommage ! Parce que sinon, je prenais le premier vol pour Rome (où habite depuis toujours ma cousine Marine), et je tentais une incursion surprise à la noce, où je me serais fait un plaisir de divertir tout le monde ! 

Mais bon, tant pis, tant pis, ce sera pour une autre fois...

(Dites, vous croyez qu'ils ont eu des échos du scandale que j'ai fait au dernier mariage auquel j'ai été invitée, quand le bouquet lancé par la mariée m'a échappé, ou bien le faire-part s'est vraiment perdu ?)

lundi 5 septembre 2011

De l'art de bien faire passer un message

Moi, au cours de ma dernière année d'étude, j'ai eu la chance de participer à un séminaire de communication.


C'est notre Ecole qui avait eu la bonne idée de faire appel à Yannick, un comédien incompris de 53 ans, doté d'un léger scshseveux sur la langue – désolée pour les postillons –, capable, du haut de son 1,60 mètre, de brasser de l'air pendant 6 heures d'affilée avec trois groupes différents (vue la richesse de ses interventions, il eût été dommage que nous ne profitassions pas de ses interventions en effectifs réduits).


Avec lui, nous avons appris que notre gestuelle pouvait révéler certaines choses de nous, que pour comprendre l'autre, il fallait d'abord commencer par l'écouter, et que parler avec un bouchon dans la bouche, ce n'est pas facile (et ça, Cosmopolitan ne l'a jamais dit).  


Mais ce que Yannick nous a indiqué de plus fondamental, c'est que, pour communiquer, il faut que le message émis par l'émetteur parvienne au récepteur. 


Et vous ne pouvez pas savoir comme cet enseignement m'a été utile lors de mon entrée professionnelle. 


Par contre, ce que Yannick ne m'avait pas expliqué, c'est comment communiquer avec un maximum de monde, sans même avoir besoin d'ouvrir la bouche.


Et ça, c'est ma fréquentation intensive des couloirs du métro parisien qui me l'a appris hier tout juste.  


Je sortais de mon wagon et qui voilà-t-il pas que je croise ?


Une dame, la cinquantaine 
– comme Yannick , habillée un peu old regime mais pas trop quand même, sans signe extérieur bien distinctif, à cela près qu'elle portait autour du cou une pancarte blanche sur laquelle était inscrit en lettres majuscules rouges le message suivant :


« REPENTISSEZ-VOUS

CAR LA FIN EST PROCHE »


Un peu agressif pour un lundi matin, peut-être.


Mais très efficace comme technique de communication d'une idée force à un public mobile et indiscipliné. 


Yannick, si tu me lis...

dimanche 4 septembre 2011

Le petit cochon dodu de Tante Ginger

c'est lui :

 

100 5410

Evidemment, lorsqu'il m'est tombé entre les mains tandis que je jouais paisiblement aux animaux de la ferme avec mes neveux (un jeu vraiment très chouette), je n'ai pu, passé le premier moment de stupeur, rester muette devant tant de difformités réunies en un seul petit cochonnet. 

 

Il m'a bien fallu extérioriser.  

 

Et depuis, mes neveux – qui n'avaient pas été auparavant plus frappés que ça, ni par la forte surcharge pondérale de l'animal, ni par son relatif manque de grâce – tiennent à rappeler, à travers ce doux surnom, l'émotion suscitée chez moi par la découverte de ce (digne ?) représentant de la race porcine. 

 

Voilà, les présentations sont faites. 

samedi 3 septembre 2011

Mais pourquoi existe-t-il encore des WC à la turque ???!

N'allez pas croire que je suis par principe opposée à tout mélange des cultures. 

 

De nos cousins turcs, par exemple, j'apprécie beaucoup de choses, à commencer par leurs loukoums (même si la petite polyneuropathie diabétique qui attend son heure, tapie au fond de la boîte  la fourbe , je l'apprécie, elle, déjà beaucoup moins).

 

 

Mais de là à adopter sans discernement n'importe quelle excentricité, au seul prétexte qu'elle nous vient de l'étranger, il y a définitivement plus qu'un pas. 


Et c'est là que les WC à la turque font leur entrée (TADAM !).

 

J'y pense, parce qu'à mon retour de vacances, j'ai été contrainte de subir ce type d'installation sanitaire (au risque de briser le rêve). 


Nul besoin de vous faire un dessin. 


Vous entrez dans la cabine, vous avez encore la sensation de propreté et de fraîcheur de votre douche matinale. 


Vous en ressortez avec la désagréable impression d'avoir crapahuté une journée entière dans une fosse septique. 


C'est à peine si vous osez ensuite remonter dans votre voiture de peur qu'elle ne s'imprègne elle aussi de l'état de saleté qui vous colle à la peau (mais il faut bien, parce que sinon, vous resteriez bloqué sur cette maudite aire d'autoroute et il y a fort à parier qu'au bout d'un petit moment, la nécessité se ferait à nouveau sentir de repasser par la case WC à la turque...). 


D'où ma légitime interrogation devant tant de désagréments : pourquoi à l'heure des écrans 3D et des tablettes tactiles, les sociétés d'exploitation d'autoroute s'acharnent-elles à pourrir nos trajets en maintenant de telles installations sanitaires ?

 

De trois choses l'une : 

  • soit les stations service rémunèrent de façon occulte les sociétés d'exploitation autoroutières pour être bien sûres d'être les seules à offrir des WC praticables au conducteur pris d'une envie pressante, de façon à l'avoir ensuite sous la main pour lui refourguer tout un tas de barres chocolatées, de chips et de bonbons à l'anis,
  • soit le type chargé de coordonner les différents services d'hygiène et de sécurité des sociétés d'exploitation d'autoroute est persuadé – contrairement à son homologue des stations service – que les cuvettes de WC sont des nids à microbes à éviter à tout prix (alors que tout le monde sait bien que les cuvettes de WC sont moins sales que les téléphones portables),
  • soit les sociétés d'exploitation d'autoroute sont gérées par des extraterrestres qui, n'étant pas soumis aux mêmes contraintes physiologiques que nous autres, humbles êtres humains, n'ont pas conscience des problèmes aigus soulevés par les WC à la turque.

 

Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que comme un malheur ne vient jamais seul, dans les deux WC à la turque que j'ai testés pour vous cet été, il n'y avait pas non plus de savon pour se laver les mains.

 

Ceci dit, il y a certaines personnes que ça n'a pas l'air de déranger plus que ça...

vendredi 2 septembre 2011

Optimiser son temps de trajet

On a tous déjà aperçu des filles, dans les transports en commun, en train de se maquiller consciencieusement, miroir de poche dans une main, mascara, eye-liner, blush et rouge à lèvres dans l'autre, avec l'inévitable trousse de maquillage posée sur les genoux. 

 

Des filles bien organisées en somme, qui gagnent ainsi, chaque matin, quelques précieuses minutes de sommeil, parce que, c'est bien connu, les nuits sont courtes – surtout depuis que Secret Story a commencé – et les trajets parfois très longs. 

 

Mais se mettre du vernis à ongle bleu électrique pailleté en plein métro, debout, à l'heure de pointe, en empuantissant par la même occasion tout le wagon, ça, par contre, je n'avais encore jamais vu. 

 

Saluons l'initiative : entre le risque de se faire vertement rappeler à l'ordre par une mamie acâriatre et féministe (qui n'aime pas, par principe, le vernis de la femme-objet), et le danger de déraper en-deça de l'ongle lors d'un virage un peu serré, c'est une belle leçon d'audace qui nous est donnée.

 

 

jeudi 1 septembre 2011

J'ai perdu un ami facebook aujourd'hui

Et bien évidemment, je ne sais pas qui c'est. 

 

Je ne sais pas non plus pourquoi d'ailleurs. 

 

Est-ce que ma photo de profil lui a fait peur ? Ai-je omis de liker son tout dernier statut ? Ai-je laissé sur son wall un commentaire inapproprié ? L'ai-je tagué sur une photo compromettante ? Me suis-je fait dernièrement un nouvel ami qui ne lui a pas plu ? A-t-il pris ombrage de l'éclatante réussite sociale dont témoigne mon profil ? 

 

Autant de questions qui resteront sans doute sans réponse, puisque cet ex-ami ne m'a laissé aucun message d'adieu.

 

C'est bien triste de voir ce qu'est devenue l'amitié de nos jours. 

 

Pourtant, la vie continue. Il faut trouver la force de rebondir coûte que coûte. 

 

Si je ne veux pas risquer d'avoir davantage de sorties que d'entrées ce mois-ci, au risque de passer sous la barre des 200 amis (Bouh la honte !, comme dirait ma copine Blonde), j'ai intérêt à réagir en m'inscrivant illico à la première association venue composée d'au moins 10 adhérents facebook

 

Vous pensez quoi d'un atelier poterie ?