mercredi 29 février 2012

J'espère que vous n'en avez pas assez des tags...

... parce que moi pas ! 

 

Et ça tombe plutôt bien puisque mon amie la Belette m'a invitée, il y a quelques jours, à répondre à l'incontournable liste évolutive de 11 questions qui parcourt le web de blogs en blogs, telle une cyber-sauterelle-mutante (je suis vraiment très inspirée ce soir !).

 

Alors, je ne vous fais pas languir davantage...

 

- Quel a été ton dernier rêve ? 

Partir élever des chèvres dans le Larzac avec une quinzaine de potes un peu hyppies mais pas trop quand même, drôles, intelligents, beaux et qui aiment manger du saucisson à l'apéritif.

 

- As-tu déjà donné à un pauvre dans la rue ? 

En ces temps de prospérité généralisée, les pauvres sont malheureusement trop peu présents dans nos rues... 

 

- Aimes-tu être taguée ? Si oui pourquoi... et si non pourquoi ? 

Vous l'aurez compris : oui ! Pourquoi ? Simplement parce que je suis très narcissique. 

 

- As-tu déjà oublié de voter à une élection, sachant que tu mettais notre ton avenir en péril ? 

Non, mais ce n'est pas par conscience politique, attention, juste par psychorigidité, parce que j'ai trop bien assimilé mes cours d'ECJS au lycée. Du coup, oublier une élection, pour moi, c'est un peu comme sortir en combinaison de ski par 40° : juste impossible ! 

 

- Que penses-tu de la reproduction chaotique des poux en Amérique latine ? 

S'ils sont heureux comme ça, alors tant mieux (mais, entre nous, tout ça manque quand même un peu de distinction...).

 

- Es-tu frites ou légumes verts ? 

Je suis plutôt légumes frits. 

 

- Pourrais-tu risquer ta vie pour tes idées ? 

Je le fais déjà tous les jours à travers ce blog engagé...

 

- Loin des yeux loin du coeur, es-tu d'accord ? 

Non. Si j'oublie mon téléphone portable, je pense à lui chaque seconde de la journée, et il me manque au point que je n'attends qu'une chose : le retrouver ! 

 

- Pour quelles raisons tiens-tu un blog ? 

Hmm, il me semble avoir déjà réfléchi à cette question... Disons que ce soir, ce sera pour avoir la sensation exaltante de mener une double vie !

 

- Que t'inspire la quintessence de l'immoralité ? 

Beaucoup de choses, mais ce serait vraiment trop long à expliquer. 

 

- Pourquoi serais-tu prêtes à vendre ton âme au diable ? 

Mais pour rien ! Elle a bien trop de valeur voyons ! 

dimanche 26 février 2012

J'aime bien travailler le dimanche...

 

... pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 

 

J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 


J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 


J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 


J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 


J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 


J'aime bien travailler le dimanche pour pallier la mauvaise organisation du bureau. 

 

...

 

 

Mais, dites, quelqu'un y croit vraiment à la méthode Coué ? 


 

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samedi 25 février 2012

Moi j'aime bien regarder les Césars...

... parce qu'il y a toujours une fille un peu blonde sur les bords pour se rendre ridicule. 

 

Cette année, je pense que personne ne le contestera, Mathilde Seigner a fait très fort dans la catégorie Boulet des Césars.  

 

Non pas, comme cela arrive un an sur deux, qu'elle ait annoncé comme vainqueur du prix décerné une personne autre que celle dont le nom figurait sur le carton qu'elle devait lire. 

 

Non, apparemment - et rendons lui cet hommage - notre chère Mathilde n'a pas de (trop grosses) difficultés à déchiffrer l'alphabet...

 

Mais simplement parce que, chargée de remettre le César du meilleur second rôle à Michel Blanc, elle a tenu à signaler devant lui, avec un tact parfait et force trémolos dans la voix, que parmi les cinq acteurs pré-sélectionnés, Joey Starr lui semblait bien plus légitime à remporter ce prix. 


Parce que, voyez-vous, quand on s'appelle Mathilde Seigner, on ne se contente pas, malgé un décolleté assez téméraire, de se voir cantonner à un vulgaire rôle de Potiche du Châtelet

 

Et c'est là qu'on se dit que, tout bien pesé, défilé en costume traditionnel ou pas, certaines de nos actrices n'ont pas vraiment grand chose à envier à nos Miss !

 

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jeudi 23 février 2012

Madame versus Mademoiselle

J'ai appris hier - comme environ 60 millions de Français - que les Pouvoirs Publics avaient décidé de s'attaquer à un chantier national de grande envergure à quelques mois de l'échéance présidentielle : la distinction entre le madame et le mademoiselle dans nos formulaires administratifs. 

 

Jusque là, je n'avais pas été trop traumatisée en cochant la case mademoiselle de ma déclaration d'impôts ; je dois avouer que c'est plutôt la case finale, avec un plus ou moins gros chiffre, qui me semblait un peu difficile à remplir...

 

Mais qui sait, maintenant que je complèterai mes papiers sous la désignation de Madame Ginger (so chic !), sans plus jamais être victime, au visa d'un poétique numéro C.E.R.F.A., d'une odieuse discrimination entre femme mariée et non mariée, peut-être bien que tout va changer pour moi.

 

En mieux, bien entendu.

 

Peut-être vais-je enfin me réveiller en femme parfaitement libre, indépendante, sûre d'elle, battante, talentueuse, épanouie, et prête à perforer de son talon aiguille Louboutin de 15 centimètres le premier pied masculin qui osera se mettre en travers de sa route... 

 

Mais ne rêvons pas trop Mesdames, passée la sphère polissée des documents administratifs, j'ai bien peur que nous ne croisions dans la rue encore quelques ardents combattants de la langue française, fervents défenseurs de la richesse de son vocabulaire, pour nous interpeller d'un doux et touchant : 


"Hey, Mademoiselle, vous êtes charmante !"

 

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mercredi 22 février 2012

Ma cousine Marine est décidément très mystérieuse...

Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais il y a quelques mois, j'avais appris le mariage de ma cousine germaine Marine (attention, pas Germaine, Marine, merci pour elle) une fois l'évènement passé, via le mail mensuel de ma tante à mes parents. 

 

Avec l'étroitesse d'esprit qui me caractérise, j'avais déjà trouvé plutôt curieux le fait de ne pas nous avoir mis dans la confidence un peu plus tôt, sachant que :

  • nous ne sommes pas censés être brouillés, ou du moins pas à ma connaissance,
  • ni ma cousine Marine, ni son désormais mari, ne sont a priori agents secrets (même si j'en conviens, le doute subsiste),
  • leur mariage ne s'est apparemment pas improvisé en moins de 2 minutes chrono au lendemain d'une soirée de beuverie à Las Vegas. 

 

Passons. 

 

J'apprends aujourd'hui, par ma cyberespionne de soeur, que notre cousine a laissé sa trace sur la toile, et plus exactement sur l'un de ces forums où toutes les futures mères du monde se donnent rendez-vous pour se congratuler mutuellement de la naissance prochaine de leur dernier rejeton. 

 

L'heureux évènement serait attendu pour mai prochain...

 

Sur ce mode là, je ne serais pas tellement étonnée de découvrir d'ici 3 ou 4 ans que ma cousine Marine, à la suite de quelques démêlés avec la Justice il y a tout juste 8 ans, a vécu pendant 6 ans - une fois purgée sa peine de 2 ans de prison - parmi les Baïnouks auprès desquels elle a appris les secrets d'une médecine ancestrale qui lui permettront, dans 15 ans, d'exporter son savoir en Europe en ouvrant son propre cabinet de guérisseuse Place Navone. 

 

Et j'en serais - rétrospectivement et par avance - évidemment ravie pour elle ! 


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mardi 21 février 2012

Vivre avec le regard des autres

Je ne sais pas si ce sont vos éminentes capacités intellectuelles qui vous ont permis d'arriver  à cette réflexion ou si c'est seulement la lecture d'ambitieux ouvrages tels que 365 trucs et astuces pour être heureux, Une pensee positive par jour, ou encore Le bonheur pour les nuls, qui vous a fait prendre conscience de cette vérité, mais une chose est sûre : pour être heureux, mieux vaut ne pas trop s'attacher au jugement des autres.

 

Cela signifie, par exemple, qu'il est préférable d'éviter de laisser l'interphone allumé lorsque vos amis repartent de chez vous et se lancent dans un debriefing de la soirée qui peut éventuellement ne pas vous être favorable en tous points (surtout si vous avez raté la moitié de vos plats, ou si, sans vous en rendre compte, vous vous êtes oublié au point de parler pendant 3 heures du dernier grand prix de Formule 1).

 

C'est pour ça, aussi, qu'il est inutile de demander à quelqu'un dans la rue - sauf peut-être si vous participez à une émission de relooking, et encore - ce qu'il pense de votre allure générale.

 

"Vis pour toi et non à travers le regard des autres" a dit un jour un grand sage chinois (dont je ne me rappelle plus le nom).

 

Et figurez-vous que la pertinence de cet enseignement, il m'a été donné de l'éprouver il y a quelques jours.

 

Je rentrais pour le week-end chez mes parents, lorsque, tout en posant mes bagages au pied de mon lit, j'aperçois, trônant sur mon bureau, une feuille de papier A4 colorée dans des tons assez vifs.

 

Intriguée, je m'approche, et voilà très exactement ce que je vois :

 

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Il m'est rapidement apparu - avec les facultés de déduction hors-normes qui sont les miennes - que l'un de mes neveux - et sans doute le plus âgé d'entre eux, vu la qualité du coup de crayon - avait eu la délicate attention de laisser à mon intention, en mon absence, l'un de ses dessins.

 

Ce que j'ai appris un peu plus tard, c'est que le gros bonhomme à la tête violacée, au corps atrophié, et au sourire béat, était en fait Tante Ginger herself.

 

J'aurais peut-être pu m'en rendre compte toute seule, me direz-vous : la couronne de cheveux blonds ornant le haut de ma tête et les boucles d'oreille bleues pendant de chaque côté de mon visage, constituaient autant d'indices susceptibles de m'amener à cette conclusion.

 

Mais l'émotion (artistique) était sans doute trop forte pour me permettre de conserver tous mes esprits...

 

Toujours est-il - et tant pis pour mon amour-propre - que je suis désormais au courant de la façon exacte dont me voit mon neveu de 5 ans.

 

Ceci dit, et parce qu'il faut toujours trouver un point positif à chaque chose (cf. livres précités), ce qu'il y a de réconfortant dans tout ça, c'est que malgré les traits sous lesquels je lui apparais, mon neveu n'a pas peur de moi et va même jusqu'à rechercher de temps en temps spontanément ma compagnie.

 

Ce qui accréditerait l'idée qu'en dépit d'un physique plutôt ingrat, on apprécie mes qualités de coeur.

 

Ouf.

Qui a dit que je n'avais pas la main verte ?

Personne en fait. 

 

Et pourtant, lorsque moi et ma cobureau nous comparons l'état de nos fougères respectives - nous avançons tellement vite nos dossiers que nous sommes bien souvent obligées de nous trouver d'ambitieuses occupations de substitut - , j'ai comme l'impression que ma plante me fait toutes sortes d'assourdissants reproches quant à mon aptitude à prendre soin d'une entité végétale. 


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Soit. 

 

Mais peut-elle réellement me jeter la première pierre, elle à qui l'on n'a jamais confié la responsabilité du moindre être vivant ?!!

jeudi 16 février 2012

Avoir une vie sociale nuit gravement à l'équilibre alimentaire

Pour être sincère, cela fait quelques temps déjà que je m'étais fait cette réflexion (depuis, très exactement, la crise de foie qui a suivi le goûter d'anniversaire des 7 ans de ma quasi-jumelle de cousine).    


Mais il me semble que ces derniers temps, ce constat s'impose à moi avec une acuité toute particulière...


Cela a commencé fin janvier, alors que je sortais tout juste de ma 3ème raclette en 10 jours. Je me souviens très bien m'être dit, à cet instant précis, qu'un nutritionniste ne citerait peut-être pas mon régime alimentaire en exemple. 


Mais ça, c'était avant que s'organise à l'improviste la soirée vins et fromages chez mon vieil ami Jude, quelques jours plus tard. Je ne pouvais pas vraiment refuser cette invitation, vu que c'était l'occasion pour moi de récupérer la clef USB que je lui avais prêtée. Passons, ai-je pensé, je n'aurai qu'à goûter en quantités raisonnables à ce que mon hôte me proposera, quitte, en rentrant chez moi, à compléter par quelque chose d'un peu plus équilibré


Mais c'était sans compter avec l'esprit de contradiction surdéveloppé de mon estomac... 


Depuis, j'ai bien sûr fêté la Chandeleur chez Djane, pas pile le 2 février vu que c'était plutôt soirée gastro-entérite pour elle, mais quelques jours plus tard. Bizarrement, il n'y avait ni crêpe à la salade, ni crêpe aux épinards, ni même crêpe à la carotte, mais exclusivement un assortiment de délicieuses crêpes au sucre, au miel, à la confiture et au nutella. 


Je crois d'ailleurs bien avoir descendu 1/4 du pot de nutella à moi toute seule à cette occasion (attention, le pot de 400g, pas celui de 1kg, mon cas est grave mais pas désespéré quand même)... C'est qu'on ne la fête qu'une fois par an la Chandeleur ! 


Là, je me tâte un peu pour le menu du dîner que j'organise chez moi en début de semaine prochaine... 


Est-ce que j'essaye de lancer le concept soirée-infusion-galette-de-riz, quitte à perdre tous mes amis d'un coup, ou bien est-ce que j'opte pour une vie définitivement malsaine et déséquilibrée, mais riche en contacts ? 

 

J'hésite...

mardi 14 février 2012

Chers gens de chez Meetic...

 

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Oui mais comme 30 % des couples se rencontrent sur leur lieu travail, c'est peut-être une piste à ne pas totalement négliger (et en plus l'abonnement est gratuit paraît-il)... 

lundi 13 février 2012

Et s'il n'en restait qu'un...

Il s'est battu jusqu'au bout et ses efforts se trouvent aujourd'hui courronés de succès.

 

J'ai l'honneur de vous présenter le grand gagnant de mon lot de 6 verres SVALKA Ikea acheté en mai dernier au terme d'un périple épique en banlieu parisienne :


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D'une constitution toute aussi délicate que celle de sa demi-douzaine de frères, il a su déjouer l'ensemble des pièges qui lui étaient tendus et où tant d'autres ont laissé leur vie : de la chute malencontreuse sur le carrelage, à la pression un peu trop forte de l'éponge, en passant par le choc fatal contre une boîte de biscuits anglais à l'image de Kate et William, il a triomphé de toutes les menaces.

 

Qu'il profite pleinement de cette victoire : Dieu seul sait combien de temps il lui reste encore à passer en un seul morceau sur cette Terre !

dimanche 12 février 2012

Pourquoi blogues-tu ?

L'autre jour, j'ai été taguée par ma consœur et amie de toujours de la blogosphère, l'extraordinaire Albane. 

 

Si vous avez bien suivi, elle m'adressait, à moi ainsi qu'à quelques autres éminents blogueurs triés sur le volet (soit dit en toute modestie), une liste de 11 questions appelant chaque fois des réponses légères et décalées. 

 

Et c'est dans ce registre que je me suis d'ailleurs efforcée d'y répondre

 

Mais, parmi toutes ces questions, je dois bien avouer que l'une d'elles a plus spécialement retenu mon attention, me plongeant dans des abîmes de réflexion jusque là insoupçonnés... 

 

La numéro 7, plus exactement :

 

"Pourquoi blogues-tu ?"

 

 

En y réfléchissant bien, j'ai trouvé toute une foule de mauvaises raisons susceptibles d'expliquer la création d'un blog :

 

- j'aime écrire, mais rien que l'idée de me lancer dans une rédaction de plus de 15 lignes d'affilée me fatigue déjà,

 

- personne ne s'intéresse à mes astuces maquillage et à mes conseils modeuse dans mon entourage (curieux...), alors je vais généreusement en abreuver le web,

 

- je peux parler pendant des pages et des pages exclusivement de moi, sans être obligée de retourner une question à qui que ce soit (et ça tombe bien, je ne m'intéresse à personne), 

 

- je peux m'abriter derrière un confortable anonymat pour critiquer en toute impunité les personnes que je fais semblant d'apprécier dans la vraie vie,

 

- je peux me mettre en valeur en soirée en clamant à qui veut l'entendre que "oué, j'ai un blog et d'ailleurs je me suis fait des tas de copines blogueuses qui sont beaucoup plus fun que les filles de la vraie vie, nan mais tu peux même pas imaginer",

 

- je peux me mettre en valeur sur le web en racontant que ma vie est trop géniale et que je suis une fille hyper branchée que tout le monde admire, même si, en réalité, je suis la sans-amis de mon quartier que tout le monde fuit comme la peste,

 

- ...

 

Mais bon, vous l'aurez déjà compris, en ce qui me concerne, aucune de ces raisons ne m'a bien évidemment poussée à tenir un blog. 

 

La preuve ? 

 

A cette question, j'ai tout simplement répondu :

 

"Parce que j'aime passer pour une fille superficielle aux yeux de mon entourage". 

 

Alors n'allez surtout pas vous faire de fausses idées ! 

Je garde ou je rends ?

Voilà, je suis confrontée à un véritable dilemme.

 

Il y a un peu plus d'une semaine, au moment du déjeuner, je me suis échappée du bureau pour aller faire ma traditionnelle virée "3ème démarque, il-ne-reste-plus-grand-chose-mais-on-ne-sait-jamais", et, manque de chance pour mon porte-monnaie, je suis tombée sur un manteau qui m'a bien plu.

 

Des manteaux, j'en ai certes déjà deux, me suis-je dit, mais, d'une part, le prune, vu son degré d'usure, nécessitera sans doute d'être remplacé prochainement, et, d'autre part - et aucune fille bien née ne me contredira là-dessus -, on n'a jamais trop de manteaux lorsqu'ils sont jolis.

 

Et puis comme la boutique m'offrait un délai d'un mois pour le rendre, j'ai pensé : Prenons-le tant qu'il est encore disponible dans ma taille, et réfléchissons tranquillement à l'opportunité de cet achat.

 

Depuis, j'ai réfléchi et, bien sûr, je suis encore en proie à la plus complète hésitation...

 

Sachant que je rentrais ce week-end chez mes parents, je me suis finalement dit que je laisserai trancher ce cas de conscience par Maman dont j'apprécie et la sûreté de goût et la résistance en matière d'achats compulsifs.

 

Et l'avis maternel est tombé hier en fin de matinée, tranchant comme une lame de rasoir : "Il te va très bien, mais, vu sa couleur et vu sa coupe, il ne remplacera pas ton manteau qui s'use. Il faudra donc que tu en achètes un autre, et tu te retrouveras ainsi avec trois manteaux plus ta veste en tweed, ce qui fait peut-être un peu beaucoup".

 

Avant de conclure par un terrible : "Je te conseille de le rendre", qui a résonné douloureusement à mes oreilles.

 

Je commençais tout juste à me faire à cette idée et j'évoquais déjà une petite incursion jusqu'au magasin à l'enseigne espagnole où j'avais fait l'acquisition de ce beau manteau qui m'allait si bien, lorsque Papa en m'entendant m'a dit : "Ah bon, tu ne le gardes pas finalement ?".

 

Résultat, me voilà de nouveau totalement perdue.

 

Où vais-je, qui suis-je, que dois-je faire ?

 

Heureusement, je rends visite tout à l'heure à ma soeur et à mon beau-frère, ainsi qu'à mes neveux, et je compte bien apporter avec moi ce nouveau manteau pour leur demander à tous leur avis (enfin, j'épargnerai peut-être exceptionnellement mon beau-frère, mais seulement parce qu'il est malade).

 

Bref, les soldes ne sont vraiment pas une période facile pour moi...

 

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vendredi 10 février 2012

Dîner mondain, question mondaine

Vendredi soir prochain, mes collègues et moi sommes tous conviés à un dîner organisé par ma patronne, chez elle, pour fêter la brillante réussite de l'un d'entre nous - pas moi, sinon vous pensez bien que j'aurais déjà clamé haut et fort la nouvelle sur ce blog - à un assez redoutable examen.

 

Ce genre d'examens qui vous permet d'accéder à une sorte d'eden professionnel que bien peu de mortels ont la chance d'intégrer un jour. Pour tout dire, un bon nombre d'entre eux n'en ont même jamais entendu parler. D'ailleurs, à bien y réfléchir, on ne sait même pas si tout cela existe réellement. Mais ceci est une autre histoire... 

 

Pour revenir à cette soirée, ne doutez pas qu'il y aura du champagne de qualité, des petits feuilletés dorés et croustillants, pourquoi pas des toasts au foie gras, d'excellents vins et des plats très raffinés. 

 

L'atmosphère sera peut-être un peu réservée au début, mais elle se détendra petit à petit sous l'effet conjugué des spiritueux et d'une conversation, n'en doutons pas, pleine d'esprit. 

 

Je sais déjà quelle robe je mettrai pour ne pas déparer lors de cette réception, et, en fille parfaitement organisée, j'ai même réfléchi à ma coiffure, mes bijoux, mes chaussures. 

 

Le seul domaine d'incertitude qu'il me reste concerne une question de la plus haute importance mondaine : est-il nécessaire d'apporter un cadeau à la maîtresse de maison si l'on ne veut pas passer pour un gros goujat ?

 

Moi, je penche plutôt pour le non, tout comme mon collègue Marvin. David et son hyperconsensualisme, eux, seraient plutôt partisans de la solution contraire. Et quant à ma cobureau, vu qu'elle se trouve actuellement à quelques centaines de kilomètres, perdue dans un chalet au fin fond des montagnes, je serais bien en peine de vous dire ce qu'elle peut en penser...

 

Du coup, j'attends avec impatience de rentrer chez mes parents demain pour m'emparer de ce vieux livre consacré aux usages mondains qui orne leur bibliothèque, afin de l'ouvrir au chapitre :

 

"Doit-on apporter un cadeau à son supérieur hiérarchique lorsqu'il

vous reçoit, vous et ses autres collaborateurs ?"

 

J'espère juste que l'auteur n'a pas oublié de l'écrire... 

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jeudi 9 février 2012

Atelier couture

L'homme moderne sait faire réchauffer son plat Picard au micro-ondes, nettoyer sa baignoire, lancer le programme de sa machine à laver, acheter seul ses chemises. 

 

Il a ses propres produits de beauté, il ne se cache plus pour aller voir son esthéticienne, et il réfléchit même à l'opportunité de porter lui aussi la jupe

 

Ca tombe bien, d'ici quelques dizaines d'années, il pourra sans doute enfin tomber enceinte et prendre un congé de maternité bien mérité.

 

Mais les apparences sont parfois trompeuses !

 

La conquête de l'autonomie masculine est loin d'être définitivement gagnée. 

 

Car voyez-vous, j'ai pu noter encore quelques domaines de la vie pratique dans lesquels la carence masculine est tellement éclatante qu'on en a presque mal aux yeux lorsqu'on la fixe trop longtemps du regard. 

 

Le dernier en date ? 

 

L'incapacité, apparemment largement répandue parmi ces messieurs, à recoudre un simple bouton. 

 

Figurez-vous que ma trousse de couture et moi, il nous a fallu venir en aide à l'un de mes collègues et amis - célibataire, est-il besoin de le préciser -, cruellement empêché de porter l'une de ses vestes de costume à la suite d'une malheureuse chute de bouton. 

 

Il a fallu, à nous deux, que nous lui offrions une formation accélérée des techniques de base de la couture pour remédier à l'état d'inculture dans lequel l'avait installé son propre entourage féminin, à dessein, n'en doutons pas, de mieux assurer l'emprise du beau sexe sur le sexe dit fort. 

 

Il a fallu que nous lui montrions comment enlever les bouts de fil restés sur sa veste de costume, comment faire glisser le nouveau fil à travers l'aiguille, comment passer et repasser l'aiguille à travers le vêtement, comment arrêter le fil, comment couper le fil...

 

Et ce collègue et ami était à ce point démuni, visiblement en proie au plus total manque de confiance en lui, qu'il m'a confié, à la fin de l'opération, ne pas être sûr d'arriver à reproduire lui-même les gestes que j'avais effectués devant lui...

 

Alors un mot d'encouragement pour vous, Messieurs : ne relâchez pas vos efforts !

 

Continuez à vous battre, et, j'en suis sûre, vous finirez par laisser derrière vous des siècles d'un état de dépendance savamment entretenu par des créatures d'autant plus odieuses qu'elles prennent parfois des apparences aussi délicates que charmantes...

 

En attendant, pour vous aider : 

       





mercredi 8 février 2012

Qui l'eût cru ?

 

Voilà un jour, ma chère et - osons le dire - extraordinaire Albane m'a taguée sur son blog. 

 

Je vous avouerais sans détour que je me suis trouvée assez flattée de cette distinction, et en tout cas bien davantage que lorsque je découvre que l'un de mes amis facebook m'a taguée sur l'une de ses photos assortie de la légende : "Ginger en mode fin de soirée, il est temps d'aller se coucher". 

 

Oui, parce qu'à la différence d'un tag sur facebook, un tag dans le langage blogosphérique ne rime pas nécessairement avec photo compromettante.

 

Il s'agit en fait d'une invitation à répondre à un questionnaire conçu par un ami blogueur pour en apprendre un peu plus sur la personnalité de celui à qui il l'adresse. Une sorte de questionnaire de Proust à l'air du web 2.0.

 

Autant dire que la pression est importante pour la personne taguée... Va-t-elle décevoir par des réponses d'une platitude navrante ? Ou bien par des réponses d'un narcissisme exacerbé ?

 

De toutes façons il est trop tard pour reculer !


 

  • Quel est le film le plus ridicule qu'il t'ait été donné de regarder ?

Le lipdub des Jeunes Pop, sans hésitation. Continuez à nous faire rire les gars !

 

 

  • De quelle forme de politesse tombée en désuétude rétablirais-tu l'usage ?

 

La carte de visite cornée pour enfin pouvoir compter tous les gens qui se présentent chez moi en mon absence. 

 

  • Quel est le mensonge de politesse que tu prononces le plus souvent?

C'est trop bête, je ne pourrai pas venir déguisée en Blanche Neige me crêper le chignon avec toutes tes chouettes copines pour ton EVJF : ma soeur compte sur moi pour garder mes neveux... 

 

  • As-tu une tête à chapeau ?

Oui et d'ailleurs c'est bien pratique quand on a les cheveux gras (un peu comme la burqa lorsqu'on n'a pas le temps de prendre sa douche). 

 

  • Quelle qualité voudrais-tu voir plus répandue ?

La perfection, tout simplement (mais elle n'est pas de ce monde paraît-il). 

 

  • Que ferais-tu de 500 euros que l'on te donnerait avec l'obligation de les dépenser dans les trois heures suivantes ?

Je les donnerais au premier mendiant venu.

Non, sérieusement, vous m'avez crue ? 

 

  • Pourquoi blogues-tu ?

Parce que j'aime passer pour une fille superficielle aux yeux de mon entourage. 

 

  • Quel spectacle naturel ne te lasses-tu jamais de contempler ?

Les débauches de mauvais goût vestimentaire au bord de la plage.

 

  • Raclette ou tartiflette ?

Raclette parce que si l'on est rapide et que l'on met au moins deux tranches de fromage par poêlée (suivez mon regard), on a en plus le plaisir de manger aux dépens des autres. 

 

  • A quelle question es-tu soulagé(e) de ne pas avoir à répondre ?

Serais-tu prête à tuer quelqu'un si c'était le prix à payer pour assurer ta propre survie ? 

 

  • A quelle superstition reconnais-tu apporter un très léger crédit ?

Au magnétisme du vendredi 13 : il m'arrive de me laisser exceptionnellement aller à perdre au Loto ce jour-là. 

 

 

Alors Albane, pas trop déçue ?!

A mon tour de taguer mon prochain !

Crisie, Cassandre, Ju, je sais que je n'ai pas (encore) réussi à vous convaincre d'ouvrir votre  propre blog, mais ce n'est pas une raison pour que vous échappiez à ces quelques questions que j'ai  préparées tout exprès à votre intention !

 

Des questions que j'ai, vous verrez, rédigeées avec soin, et qui, je crois, me permettront d'en apprendre infiniment plus sur vous en quelques mots,  et accessoirement de vérifier s'il ne sommeille pas en vous de dangereuses tendances à la psychopathie (atypique ou pas)...

C'est qu'on a rarement l'occasion de faire passer un test psychologique à ses amis, dites donc !

Alors si vous êtes prêts à relever le défi, à vos claviers...

  • à quelle époque aurais-tu souhaité vivre ?
  • qu'évoque pour toi le mot "anniversaire" ?
  • l'animal de compagnie que tu détestes ?
  • le héros qui te ressemble le plus ?
  • si les bombers redevenaient à la mode, en acheterais-tu un ?
  • quel est ton TOC à toi ?
  • combien de temps d'avance prévois-tu pour prendre le train ?
  • le truc que tu n'emporterais pas sur une île déserte ?
  • quel métier aurais-tu exercé dans une vie idéale ?
  • si tu pouvais lire dans les pensées des gens, à qui t'attaquerais-tu en premier ?
  • quel est ton péche capital ?
  • approuves-tu le port du jogging hors séance de sport ?


Sur ce, je vais me reposer de l'effort intellectuel sur-intense que ce petit exercice de rédaction anti-psychopathique m'a demandé, en attendant le plaisir de vous lire...

mardi 7 février 2012

Dois-je m'insurger auprès du service consommateurs Monoprix ?

... ou dois-je au contraire en rire ? 

 

C'est le dilemme qui se pose à moi depuis qu'il m'est arrivé la petite histoire suivante.

 

Il y a quelques semaines, à une époque où les températures étaient encore dans les positifs, voilà que je prends le métro comme cela m'arrive au minimum deux fois par jour ouvré. 

 

Coup de chance, mon wagon est à moitié vide, et je trouve un strapontin sur lequel m'installer à mon aise, avec toute la place souhaitée pour étaler comme il se doit mes jambes après une bonne journée de travail. 

 

Pas de femme enceinte à la veille d'accoucher, ni de mutilé de guerre à l'horizon : je peux laisser mon esprit vagabonder tranquillement, le temps du trajet qui me ramène vers mon canapé chéri. 

 

Mais vous l'aurez deviné : la scène était trop idyllique pour ne pas cacher une sombre réalité non loin de moi...

 

Et en l'ocurrence, cette sombre réalité était située juste au pied du strapontin en face du mien.

 

Le coupable ? Un sac réutilisable Monoprix en imprimé liberty, édité sans doute à des milliers d'exemplaires, et vendu au prix de 5 euros l'unité ou peut-être offert pour 50 smiles, qui, bien à l'abri, coincé entre les jambes de sa propriétaire, nous narguait, moi et ma robe Monoprix, coupée dans le même tissu imprimé liberty, dont j'étais encore il y a peu ravie d'avoir fait l'acquisition. 

 

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Certes, il ne s'agissait pas d'un capuchon amovible avec cordon à lacer sous le menton pour personne âgée, ni d'une brosse fantaisie pour WC, mais tout de même, il m'a fallu faire appel à tout mon orgueil naturel - et même le plus mal placé - pour ravaler l'atteinte frontale qu'essuyait à cet instant mon standing personnel, et poursuivre mon voyage la tête haute, sans sourciller, après avoir toutefois pris soin de rabattre quelque peu le pan de mon manteau sur ma robe. 

 

Depuis cet épisode, ma cobureau m'a informée que notre femme de ménage a elle aussi opté pour ce sac so vintage.

 

Je redoute maintenant le jour où je découvrirai que ma grande tante Jeanine, dont le sens esthétique n'est pas sans rappeler celui d'un triton, ne se sépare jamais de ce précieux accessoire... 

 

Et moi, je reste là, avec mes doutes et cette question qui ne veut plus me quitter : mais ont-ils vraiment cherché à me ridiculiser, les gens de chez Monoprix, ou ont-ils simplement voulu développer chez moi un sens de l'autodérision un peu trop limité à leur goût ? 

sac liberty

La conclusion de tout ça, c'est en tout cas que je suis maintenant habillée comme un sac...