mardi 7 mai 2013

Garder son objectivité en toutes circonstances

 

Vous savez comme Audrey Pulvar m'est chère. 

Depuis quelques temps, un peu façon groupie, je suis chacune de ses aventures.

Sa rénovation capillaire style mouton frisé des alpages, sa rupture avec Arnaud Montebourg sponsorisée par l'AFP, son départ par la toute petite porte des Inrocks...

J'avoue que tout ça met pas mal de piment dans ma vie terne et glacée de fille bien trop parfaite pour qu'il lui arrive jamais quelque chose sortant un peu de l'ordinaire.

C'est vrai, mis à part le très beau tombé de porte-manteau que j'ai tenté - et réussi - avec audace, devant une salle comble, lundi dernier, lors d'une petite sauterie professionnelle réunissant une centaine de personnes, il n'y a guère d'événement très palpitant dans mon existence. 

Du coup, je me nourris volontiers de celle d'Audrey qui, elle, en a plutôt en surnombre.  

Et je dois dire qu'à force de la voir cumuler les faux-pas ces derniers mois, j'ai presque réussi à faire abstraction de son côté mère-la-morale insupportable. 

Maintenant, je ne vois plus en elle que le côté femme-fragile-blessée-de-la-vie qui s'enfonce toute seule en creusant son propre trou à grandes pelletées de terre.

Un petit coup de mou ? 

Plutôt que de me dire Tiens, est-ce que j'ai bien fait de faire ça ?, Est-ce que je n'aurais pas plutôt dû réagir comme ça ?, Peut-on légitimement m'en vouloir de ne pas avoir dit ça ?, je tourne mon regard vers Audrey et finalement je trouve très vite dérisoires toutes ces crises de conscience.  

Ahah, elle aurait fait dix fois pire la greluche, je peux aller dormir tranquille ! 

Dernière en date : le pathétique coup de couteau dans le dos de Montebourg dont, ne l'oublions pas, elle a tout de même réussi à partager la vie pendant quelques mois, presque 2 ans en fait.

"S'il y a un remaniement avec un gouvernement resserré et que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre, il me semble difficilement compatible que Arnaud Montebourg y reste" (le soulignement est ajouté).

Comprendre : 

"Arnaud tu n'es vraiment qu'un gros c******, si je peux te dénigrer à une heure de grande écoute auprès de tous les pékins de Trifouillis-les-oies et d'ailleurs tombés en rade sur canal +, ça me fera bien plaisir après tout ce que tu m'as fait subir (et encore ça n'est pas grand chose) (tu te rappelles du dîner chez ma mère que tu as annulé à la dernière minute ?) (d'ailleurs tu ne m'as jamais respectée)" (le soulignement est ajouté). 

C'est tellement mesquin et en même temps tellement humain que c'en est presque touchant. 

Sobre, digne et classe. 

Audrey, si tu me lis, heureusement que quand tu as annoncé ta rupture avec Arnaud, tu as bien précisé que tu n'entendais pas que les gens y aillent de leur petit ragot de bas étage niveau -3 du caniveau.  

Ce serait moche de leur part de jouer la concurrence en alimentant la chronique quand, toi, tu es LA personne idéale pour faire le job. 

Encore un mot, Audrey : à très vite !

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Et n'oublie pas, l'important c'est la rose du bonheur crois-moi.

5 commentaires:

  1. Le tombé de porte-manteau, je fais ça souvent, mais en général sans spectateur (du moins de plus de sept ans).

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  2. Rhoo je me joins à ton concert de louanges, elle les vaut bien (qu'elle parte)

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  3. Pan dans les dents !

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  4. Elle l'aime encore, non ? Ceux et celles qui nous indiffèrent, pour lesquel(le)s on n'a plus de sentiments, on ne les cite pas, on ne les calcule plus. Arnaud, s'il revient, elle annule tout ? NB : Je te trouve très sévère avec toi-même Ginger.

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  5. Ca j'en suis sûre à 200% (voire 300%).

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