mercredi 31 juillet 2013

World war Z... ou comment voir des zombies partout


Vous vous souvenez peut-être que j'avais publié un article, il y a peu, dans lequel je déclarais haut et fort que j'avais dit oui pour un film de zombies (pour le voir, pas pour jouer dedans).

 

Je comptais évidemment sur un phénomène d'oubli collectif, à la faveur de sujets autrement plus superficiels mais souvent sources d'angoisse pour les gens (la canicule, la chaleur, les orages...), pour que personne ne se souvienne de ce que j'avais écrit là.

 

Et puis, Pup, sans doute moins angoissée que la moyenne des gens (les gens...) - ou peut-être juste un peu plus retorse qu'eux à l'égard de la pauvre Ginger - s'est souvenue de mes grandes déclarations bloguesques, m'a laissé le temps d'aller voir le film, et m'a ensuite demandé :



Au fait, Ginger, qu'as-tu pensé de "World War Z" ?



Evidemment, il a fallu que je me rende au Gaumont le plus proche en urgence, et comme ils ne donnent plus de séances le matin (pourtant, avec le boom du chômage, c'est plutôt une plage horaire pleine d'avenir), que je fracture l'une des portes du cinéma, que je tourne moi-même la bobine des images (comment ça la bobine c'est fini ?) en enclenchant au bon moment la cassette audio dialogues et musique (attention la synchronisation), tout ça en regardant attentivement l'écran de façon à être ensuite capable de raconter quelque chose sur le film.

 


Ca n'était franchement pas une opération facile - peut-être même plus dur que la fois où j'ai dû tenter de mémoriser un madison à 3 heures du matin lors des 18 ans de mon amie Alix - mais je peux vous l'annoncer fièrement : Oui, j'ai vu un film de zombies.  



Et je peux même ajouter, ce afin de me faire bien voir de tous les geeks de la terre : Et j'ai bien apprécié.



Pour que tout mes lecteurs soient bien au courant du sujet, je vais très généreusement amputer mon existence de quelques précieuses secondes de ma vie de façon à opérer un bref retour sur l'histoire.

 


Un beau jour des personnes à l'allure un peu bizarre (gestes saccadés, regard fixe, yeux avec une couche de blanc opaque dessus, plein de méchants TOC tout moche) se mettent à adopter des comportements curieux et assez peu sociables (bonds frénétiques de 15 mètres en 15 mètres pour aller mordre tout humain se trouvant dans un rayon de 3 mètres) et convainquent plein de gens de devenir comme eux (en y réfléchissant bien, toutes les personnes mordues dans le fameux rayon de 3 mètres).



S'ensuit une monstrueuse pagaille, et pas seulement à Philadelphie, mais dans le monde entier, vu que, qu'on le veuille ou non, on est à l'heure de la mondialisation, avec ses bons et ses moins bons côtés.



Dans toute cette actualité mouvementée, on retrouve - ô surprise - Brad Pitt en Monsieur tout le monde mais quand même un peu au-dessus de la moyenne, avec une femme plutôt pas mal chouette pour la femme de Monsieur tout le monde, deux petites filles dont l'une est asthmatique (il faut toujours un petit asthmatique dans un bon film catastrophe, c'est comme ça), et des pancakes qu'il fait cuire le matin pour toute la famille parce que, justement, il aime vraiment beaucoup sa famille.

 


Et quand tous ces zombies apparaissent, devinez qui contacte l'armée américaine ?!

 


Eh bien ce bon vieux Brad, ex-opérationnel de l'ONU où il a laissé le souvenir d'un vrai Terminator (pour synthétiser, parce que je n'ai pas retenu le nom de toutes ses interventions).



Au début, l'armée fait semblant qu'elle le recueille avec sa famille juste parce qu'il est gentil, mais rapidement on réalise l'arnaque qui sent méchamment le pétrole.

 

"Écoute Brad, on aimerait bien que tu te rendes un peu utile là, alors au lieu de te tourner les pouces sur ta couchette du porte-avion militaire sur lequel on t'a recueilli avec femme et enfants, tu vas partir accompagner le Professeur Trucbidul identifier le virus en milieu un petit peu hostile zombiquement parlant, et nous, en échange, tant que tu ne te fais pas tuer, on ne renvoie pas ta famille là-bas".



Hésitations dilemmiques de Brad qui n'avait apparemment pas prévu de mourir avant une bonne cinquantaine d'années, mais qui, finalement, se laisse convaincre (il aime vraiment beaucoup sa famille).

 

 

Le seul petit imprévu, c'est qu'à peine un pied posé en Corée du Nord, le Professeur Trucmuche loupe la marche de l'avion et se tue...

 


Du coup, Brad n'a plus que ses muscles et sa tête pour poursuivre l'enquete d'Israël à l'Ecosse, nous neutraliser toute cette foule de morts-vivants un peu trop vivants pour être tout à fait morts.

 


Quoi dire ?

 


Deux heures de film et je ne me suis pas ennuyée une seconde : ça court, ça vole un camping-car, ça se fabrique des armes, ça balance des grenades dans un avion en plein vol, ça cherche, ça coupe un bras, ça change de lieu, ça échappe aux zombies...

 


Rythmé et efficace.



J'ajouterais qu'au cours de la séance, je n'ai même pas redouté de mourir terrassée par une crise cardiaque après avoir sursauté une bonne centaine de fois à chaque porte qui s'ouvre en grinçant.

 


Confortable. 

 


Et en même temps, j'ai bien apprécié la tension permanente qui vient efficacement détourner votre attention de toute ces minuscules préoccupations qui vous pourrissent le quotidien (Qui suis-je ? D'ou viens-je ? Ou vais-je vacancer ?).

 

Sain. 

 


Enfin, au lieu de prendre le spectateur pour un énorme pigeon comme souvent dans ce genre de films (La guerre des mondes, Je suis une légende), la fin du film ne manque pas d'inventivité.

 


Pas de deus ex machina qui sort de je ne sais où du genre : Oh, les zombies meurent un a un alors qu'on n'a rien fait pour, formidable ! (Variante : Oh, un scientifique a trouvé un patch, super !)

 


Bref, vous l'aurez compris, un film equilibré et bien dans ses baskets, pour des spectateurs équlibrés et bien dans leurs baskets. 

 


Bien sûr, l'ennui c'est que quand vous sortez de là, vous développez une hyper sensibilité aux zombies...

 


J'en vois des tonnes un peu partout autour de moi maintenant.

 


En ce moment, évidemment, ils ne sont pas au top du zombiisme : ils se contentent de quelques gestes bizarres par-ci par-là, sans se ruer encore sur le commun des mortels dans une attitude prosélyte.

 


Mais méfiez-vous, je crois qu'ils attendent paisiblement leur heure, un peu comme au début du film...

 


Si jamais vous croisez quelqu'un qui ressemble à ça, dans le doute, changez de trottoir.

 

 

Croyez-moi, ça vaut infiniment mieux ! 

 

 

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Bernie, quand tu auras une seconde, tu pourras passer nous la récupérer, please ?


mercredi 17 juillet 2013

Audrey Pulvar, rassure-moi, tu t'es perdue ?


Audrey, cela fait quelques temps déjà que je n'ai pas parlé de toi dans ce blog.

Souviens-toi, la dernière fois, c'était lorsque tu avais dit quelque chose de pas sympa-sympa à l'égard de Montebourg qui t'avait pourtant été si cher à une certaine époque que tu te pavanais telle un paon qui fait la roue à ses côtés sur tous les plateaux de télévision de la TNT et d'ailleurs.

Cela fait bien 2 mois déjà, et sans nouvelle particulière de toi, je m'étais dit que tu avais fini par disparaître dans un honnête anonymat.

Et puis, et puis...

Il y a quelques jours, je me rends sur l'un des 30 sites d'actualités que je consulte quotidiennement pour faire semblant d'avoir une pause lorsque j'en ai assez de m'être occupée d'un dossier plus de 20 minutes d'affilée (un record).

Et là, devinez ce qui me tombe sous les yeux ?

La nouvelle de l'inauguration de la boutique éphémère de pâtisseries de Zahia, professionnelle de talent (et apparemment pas que dans le domaine culinaire), parvenue à la notoriété après avoir travaillé pour les plus prestigieuses personnalités du monde footballistique notamment.

"La femme est une pâtisserie",
aurait-elle indiqué, vêtue d'une petite tenue transparente à paillettes pour l'occasion.

Sans vouloir donner dans la contradiction systématique, je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette déclaration un brin réductrice à mon goût.

Je trouve la comparaison d'une femme avec une une jolie voiture, du genre 911 Carrera 4S ou audi A5 (décapotable bien sûr), mille fois plus pertinente.

 

Mais nous nous éloignons du sujet de cet article.

 

Pour entendre de telles inepties, devinez qui s'était déplacée ?

 

Je vous le donne en mille : Audrey Pulvar.

 

Oui, vous avez bien compris.

 

Audrey Pulvar.

 

Celle-là même qui se définit comme "féministe, prosélyte et engagée" et qui n'hésite pas à mener un combat d'avant-garde contre l'élection de Miss France parce que :

 

"Je ne trouve pas ça que ce soit effectivement épanouissant pour l'image de la femme, mais si certaines personnes y trouvent leur compte...".

 

Miss France / Zahia...

 

La femme est une pâtisserie...  

 

Audrey, tu te teins les cheveux ou bien tu es blonde à l'intérieur ?

 

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Une chose est sûre, pour la coiffure comme pour le tee-shirt, on repassera...

lundi 15 juillet 2013

Non, la publicité ne sert pas seulement à rien

 

Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de ces activistes anti-publicité, ces terroristes de la société de consommation.


Oui, je parle de ces individus qui sont prêts à museler sans vergogne la fine fleur des services marketing du CAC 40, tout ça au nom d'un idéal bizarre d'un monde décomplexé où toi + moi + tous ceux qui sont seuls auraient le droit d'acheter des choses de n'importe quelle marque sans automatiquement passer pour le fruit sec de leur génération. 


Aperçu du potentiel de la situation en 2 exemples : 


- exemple n° 1 : je suis à mon cours de golf et je sors sans rougir mon téléphone portable Leader Price pour enregistrer le numéro de mon voisin dont la Ferrari est garée pas loin,


- exemple n° 2 : je ne me force plus à acheter du papier toilette Moltonel de peur de croiser mon patron à la caisse et qu'il me juge sur la qualité de ce produit, je prends du Boubidou bien rêche à 0,10 centimes d'euro le rouleau, et puis voilà. 


Tout ça part d'une belle intention, certes - laisser un peu d'espace à autre chose que l'achat de masse (oui mais alors quoi ?!) - mais je ne suis pas pour autant totalement convaincue. 


Les publicités ne servent pas qu'à repérer LE produit en promotion, à se rendre dans LE supermarché qui figure sur la liste, et à passer à LA caisse où il y a le moins de monde avec tout une foule de trucs plein tarif parfaitement inutiles et superflus en prime.


Penser le contraire, ce serait oublier un peu vite que les publicités servent aussi à caler des meubles, à éviter que les chaussures ne se déforment après la pluie, à emballer la vaisselle fragile, à découper les 3 articles de toute notre vie sur lesquels on apparaît en photo...


... et qu'elles peuvent aussi parfaitement servir de bloc-note pour peu qu'elles ne soient pas imprimées sur un fond trop foncé. 


Tenez, ce matin, le mannequin du nouveau parfum Giorgio Armani m'a été très utile pour garder une trace de mon rendez-vous. 


Une peau lisse et éclatante vraiment parfaite pour me souvenir de ce que je dois faire le 8 août prochain. 


Faites-moi juste penser à ne pas en faire le fond de ma prochaine poubelle...

 

 

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jeudi 4 juillet 2013

J'ai dit oui pour un film de zombies...

 

... sans même me rendre compte qu'il s'agissait d'un film de zombies. 

 

J'avais vu l'affiche dans la rue, mais il n'y avait aucun zombie dessus, juste Brad Pitt, de dos, avec des cheveux mi-longs d'une propreté qui m'avait semblé assez douteuse - à ce point que j'ai un instant redouté l'annonce imminente d'une rupture hollywoodienne d'un clacissisme navrant, mais heureusement, non, aux dernières nouvelles le mariage est pour cet été

 

J'avais bien remarqué que, sur cette affiche, Brad Pitt, tel le voyageur de Caspar David Friedrich face à une mer de nuages (impressionnante culture de Ginger), contemplait, songeur, depuis la plate-forme d'un hélicoptère militaire, le spectacle d'une Terre apparemment ravagée. 

 

J'étais même parvenue à la réflexion que, vu le pistolet qu'il tenait à la main, la situation devait être assez préoccupante pour qu'on se soit permis de le déranger, sachant 1) qu'il est très souvent en tournage et que le reste du temps il doit s'occuper des papiers de l'adoption de son prochain enfant 2) qu'il n'a, à ma connaissance, suivi aucun stage de survie de l'espèce humaine au cours de ces 10 dernières années.

 

Mais comme les invasions de zombies ne constituent pas (encore) ma hantise première, je m'étais contentée de penser qu'il devait s'agir d'un film américain, somme toute assez traditionnel, retraçant l'épopée de rebelles Lybiens pris dans la tourmente d'une attaque terroriste. 

 

Et puis, ensuite, j'ai vu la bande-annonce où on se rend compte un peu plus en détails qu'il arrive effectivement des choses pas drôles du tout absolument partout où va Brad Pitt (à croire qu'il attire la poisse). 

 

Ça commence par son rétroviseur qui est arraché au passage d'un motard qui ne s'arrête même pas (500 € chez Norauto, ça fait cher le dépassement de motard). 

 

Ça se poursuit avec un camion qui fait un vol plané au-dessus de toute une file de voitures pour s'écraser sur une autre file un peu plus loin (comme au supermarché, certaines personnes ont le don pour choisir la mauvaise file).

 

Et après ça, on voit des gens qui sont poursuivis par d'autres, certains qui tirent sur les autres, d'autres qui s'en prennent à certains... bref une belle pagaille de tous les côtés ! 

 

Abandonnant mon histoire de rebelles Lybiens, je m'étais, du coup, plutôt orientée vers l'hypothèse d'un mouvement de panique planétaire, avec scènes d'insurrections et de pillages, provoqué par la menace imminente d'une implosion solaire ou d'une prise de contact terre/astéroïde. 

 

Et comme j'aime assez ce genre de films catastrophe où on se sait pas bien comment le héros va pouvoir s'en sortir, ce qui est assez angoissant, mais quand même pas trop vu que l'on est confortablement installé dans un fauteuil de cinéma, dimanche dernier, j'ai fait une grande déclaration familiale en disant à qui voulait l'entendre que :

 

J'irai bien voir World war Z, moi ! 

 

Ah bon ? m'a dit Papa, visiblement un peu étonné par une déclaration aussi affirmative, se souvenant peut-être que j'avais refusé tout net de participer au raid familial organisé en l'honneur de Resident Evil au beau temps de mon adolescence. 

 

Tant mieux alors, a-t-il ajouté, nous irons le voir ensemble le prochain week-end où tu renteras ! 

 

Depuis, j'ai lu dans 20 minutes que World war Z, c'était en fait une histoire de zombies.

 

Mais attention, pas des zombies gentils à qui il suffit de retirer un bras ou une jambe pour qu'ils arrêtent d'essayer de vous manger le cerveau.

 

Non, plutôt des zombies du genre ombrageux, un peu teigneux sur les bords - sans doute une grosse revanche à prendre sur leur précédente vie - qui vous poursuivent partout où vous voulez aller (supermarché, autoroute, hélicoptère, grande muraille de Chine...), et qui ne s'arrêtent que le jour où vous avez réussi à les plonger tout entier dans une citerne remplie d'acide citrique bouillant. 

 

Moi, je n'ai rien contre les zombies, d'ailleurs je suis déjà partie au ski avec des amis de mon frère qui, le matin, pour certains d'entre eux, ressemblent pas mal à des zombies vu le temps qu'il leur faut pour faire autre chose que regarder fixement leur bol de lait.

 

Mais, pour autant, ce n'est pas forcément le genre de fréquentations avec lesquelles je me sens la plus à l'aise. 

 

Je dirais même qu'il peut m'arriver d'être un peu tendue si on me montre un docu-fiction mettant en scène les conditions de vie, les habitudes alimentaires, les hobbies d'une tribu de zombies.

 

Face à un tel spectacle, j'ai d'ailleurs une fâcheuse tendance à rester en lévitation au-dessus de mon siège tant je sursaute facilement dès qu'ils entrent dans le champ de la caméra. 

 

Bref, j'essaye de me préparer psychologiquement à cette rencontre cinématographique pas tout à fait du 3ème type, mais presque. 

 

Des personnes intéressées par une sortie groupée ? (Zombies s'abstenir) 


 

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lundi 1 juillet 2013

Ma voiture de plus tard quand je serai hippie


On a tous quelque chose en nous de Tenessee d'un peu hippie.

Certains c'est qu'ils ne font jamais le ménage, d'autres qu'ils se laissent pousser la barbe, d'autres encore qu'ils mangent leurs pâtes directement dans la casserole, d'autres encore encore qu'ils peuvent dormir dans un sac de couchage à l'année, d'autres encore encore encore qu'ils ont un espace zen avec un mini-râteau pour ratisser des mini-cailloux, et d'autres encore encore encore encore qu'ils sont contre la guerre et le mal en général...

Moi c'est un peu tout ça en même temps, du moins dans l'esprit (pour la barbe).

Mais je camoufle tellement bien le fond de ma nature qu'à me voir vous pourriez croire que je suis tout sauf une hippie - on m'a d'ailleurs dit jeudi dernier que j'avais un accent bourgeoisie XIXème, mais non, apparemment, ce n'était pas une insulte.

Et pourtant, un jour, dans très longtemps - ou bien peut être pas tant que ça - ma vraie nature reprendra le dessus, j'irai conclure un prêt chez Cofidis, je m'achèterai LA voiture qui m'a toujours fait rêver, et je partirai sillonner les routes du Larzac avec elle pour y cultiver des chèvres (dans le Larzac, pas dans la voiture). 


Bien sûr je ne rembourserai jamais mon prêt Cofidis.


Comprenez-moi : autant conclure un prêt peut passer pour hippie, autant le rembourser mois par mois, les intérêts d'abord, le capital ensuite, non, pas du tout.


Dans ma voiture, on trouvera bien sûr toujours une bouteille de pastis et un bon saucisson à partager, et d'ailleurs, chaque fois que vous passerez dans le coin, vous serez les bienvenus pour l'apériboule.


Et puis, un jour, dans cette fameuse voiture, j'y mettrai des tas d'enfants, peut être un mari ou deux, et pourquoi pas aussi quelques poules, et, tous ensemble, nous nous amuserons comme des fous en chantant à tue-tête toute la journée des choses hippies comme California dreamin', Mrs Robinson ou encore White is white, Dylan is Dylan (ah bon, c'est pas Kevin en fait ?)... 

 

Evidemment, comme nous serons de vrais hippies, nous nous ferons une règle de ne jamais nous soucier du lendemain, après tout il restera bien toujours au moins une petite chevrette aux champignons hallucinogènes à nous mettre sous la dent.

 

 

Vous ne comprenez pas pourquoi, avec un programme aussi alléchant, je ne me suis-je pas déjà lancée dans l'aventure ?

 

Eh bien c'est tout simplement que j'attends l'élément déclencheur qui saura me faire quitter mes habitudes pour m'amener à sauter le pas.


Incendie de mon studio, crise économique aggravée me mettant dans l'impossibilité d'en acquitter le loyer, voisin psychopathe, pulvérisation biochimique de Paris (voire du Grand Paris), nouvelle vraie prédiction de la fin du monde par Paco Rabanne... que sais-je ! 

 

Il suffira d'un signe, un matin...

  

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