lundi 15 septembre 2014

S'auto-mettre la pression


Vous l'aurez peut-être remarqué, mais dans la vie, il y a des tas de choses que l'on est très tenté de remettre à demain. 
 
On veut les faire, on est presque sur le point de les faire, et puis quand on arrive au moment qu'on s'est fixé pour les faire, eh bien on se trouve une bonne excuse pour ne pas les faire.
 
On n'a plus vraiment le temps / on est fatigué / il pleut dehors / c'est l'heure des informations sur BFM TV...
 
Le lendemain, même scénario. 
 
Le surlendemain, idem. 
 
De fil en aiguille, il y a tout à parier qu'au moment de rendre son dernier soupir, on ne s'en soit toujours pas occupé...
 
Si l'on faisait le compte, on découvrirait sans doute des millions d'artistes de génie morts sans avoir réussi à donner le jour à leur Mona Lisa, à force d'avoir repoussé le moment où il leur faudrait travailler de leur pinceau. 
 
Et je ne vous parle même pas de tous les petits Mozart qui ont préféré passer du temps à empiler bêtement des cubes en plastique plutôt que de composer de somptueuses symphonies...
 
Tout ça pour dire que malgré mon penchant naturel pour la paresse, je ne tiens pas à passer à côté de ma véritable vocation. 
 
La vocation que je me suis découverte cet été, pendant les vacances, lorsque maman a rapporté de la médiathèque des magazines de cuisine parce qu'il pleuvait trop pour envisager de faire autre chose que de lire des magazines de cuisine (non, non, nous n'étions pas en Bretagne). 
 
Ma vocation s'appelle le GATEAU AU MASCARPONE FACON CHEESECAKE.
 
La difficulté, c'est que j'ai au moins mille façons d'occuper mon temps à autre chose qu'à ma vocation. 
 
Du coup, comme il n'existe pas encore d'entreprises susceptibles, à ma demande expresse, d'user de tout moyen de contrainte pour me déterminer à y répondre promptement (j'ai cherché, je n'ai pas trouvé), je suis obligée de recourir à de savants subterfuges pour m'y auto-obliger.
 
C'est la raison pour laquelle je publie dans ce billet cette fameuse recette vocationnelle.
 
Parce que je sais que si je ne l'ai pas réalisée sous quinzaine, vous serez sans pitié avec moi, que vous me harcelerez de mails, que vous laisserez des insultes en commentaires, ou même que vous viendrez mettre le feu à mon studio.
 
Bref, de quoi m'inciter fortement à ne pas remettre à trop de lendemains sa réalisation.
 
D'avance, merci. 

6 commentaires:

  1. j'attends tes commentaires sur cette recette et je m'y lance, parce que, vu comme ça, là, ça a l'air vachement bon ! Quand aux mille-et-un trucs qu'on remet à plus tard, je crois qu'avec la liste des trucs repoussés à plus tard, je pourrais atteindre la Lune. Si si.

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  2. Ok d'acc, s'il est bon je t'en laisserai une part pour le jour où nous aurons le plaisir de nous rencontrer ! Ca ne te gêne pas si c'est tout moisi par contre ? 

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  3. Pour la future réunion des blogueurs : check.

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  4. Je ne vois pas en quoi cela pose problème de servir une mousse soi-même...

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