lundi 9 mars 2015

Tenir un blog d'humeur et rester équilibré

C'est sans doute le plus grand dilemne de tout blogueur d'humeur. 

Comment tenir son blog et garder ses deux escarpins - achetés aux dernières soldes - bien ancrés dans le monde réel ? 

Autrement dit, comment éviter de faire du monde réel une annexe directe de son terrain de blog ? 

Pour ceux de mes lecteurs qui sont eux aussi blogueurs - je sais qu'ils sont là, ne vous cachez pas ! - permettez-moi de vous interroger : 

A court d'idées pour votre prochain article, ne vous est-il jamais arrivé, lors d'une virée dans votre supermarché préféré (Monoprix), de vous imaginer tout à coup renverser le caddie rempli du gros monsieur devant vous et piétiner d'un air narquois ses courges et ses tomates, juste pour pouvoir décrire, une fois de retour chez vous / à l'hôpital, sa réaction dans un savoureux billet ? 

Moi, cela m'arrive tout le temps, et pas qu'au supermarché. 

Au cinéma, dans les télésièges, à la sortie des écoles primaires, au restaurant d'entreprise... 

Mais Dieu merci, quelque chose m'a toujours retenue de passer à l'acte ! 

Je ne sais pas trop quoi au juste, mais c'est vrai, par rapport à de nombreux blogueurs de ma connaissance, actuellement en convalescence longue durée dans des maisons d'aliénés du Vercors, je ne pousse pas encore la confusion du monde virtuel et du monde réel trop loin.

Non, la seule chose vraiment bizarre que j'ai faite à cause de mon blog se trouve dans le fichier que je tiens sur mon ordinateur et où je note au fur et à mesure où elles me viennent toutes les idées d'articles que je pourrais écrire.

En le reprenant pour trouver sur quel passionnant sujet arrêter ma plume, je suis tombée - à côté de deux/trois banalités du plus pur style Gingerial, style "Je me suis perdue dans ma salle de bain" / "ma cafetière est tombée en panne" / "j'en ai marre de mon attelle" - sur l'intitulé suivant : 

"Même les suicidés en veulent à mon téléphone".

Je suis comme vous, je cherche encore ce que ça peut bien vouloir signifier... 

9 commentaires:

  1. C'est peut-être que tu as vu un homme passer devant ta fenêtre et essayer d'attraper ton téléphone pour appeler du secours...

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    1. Ah ben maintenant que tu le dis, quand j'y pense...

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  2. Peut-être devriez-vous travailler chez free pour conquérir un nouveau marché, vierge et prometteur ?

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    1. Je ne vois pas directement le lien mais sans doute ! Je prépare mon cv et j'envoie ça d'ici une heure ou deux !

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  3. L'expérience des blogs, même si je suis partiellement convalescent dans le Vercors, m'a démontré que les meilleurs textes sont ceux que l'on écrit sans préméditation et sans provocation du destin. Les émotions à chaud se convertissent bien en mots. Attention, je ne dis pas que le 1er jet ne mérite pas de relecture avant parution.

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    1. Je suis bien d'accord avec toi mon cher Stiop ! C'est comme si, sous le coup des émotions, l'expression était plus percutante. On devrait toujours prendre le temps d'écrire à chaud !

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  4. N'empêche c'est assez vrai ce que tu dis, on a tous le risque de confondre trop en avant virtuel et réel...Je trouve ça archi flippant notre dédoublement de personnalité...

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    1. Je pense qu'un beau jour il nous faudra bien la moitié de l'équipe de Sainte Anne pour remettre un peu d'ordre dans nos cerveaux déphasés !

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  5. Et au fait, personne n'a l'air de vouloir en savoir plus, mais tu as fait comment pour te perdre dans ta salle de bains ?

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